"Où Vas-Tu, Mon P'tit Garçon?" Hélène Baillargeon 1956

Où Vas-Tu, Mon P'tit Garçon? (Where Are You Going My Little Boy?) Hélène Baillargeon; 1956

[From Arcadian Songs; Record Label Folkways Records, 1956. No informant named it may be taken from Barbeau's version collected in 1924 from the Rev. P. Arsenault of Mont Carmel, Prince Edward Island, but I'm listing it separately. The 1924 version is on my site.

These are other versions are mentioned by Barbeau:

 3. Collected by the author from Adelard Lambert, ca. 1930, from Berthier-en-haut, No. 3261. 4. Author, from Frere Onesime Menard, O.M.I., Sainte-Justine, Vaudreuil, in 1953; published in La Patrie, July 5, 1953, p. s1. 5. Author, from Mme. Adeline Landry, eighty-six years old, of Havre Aubert, lles Madeleine, living in Montreal, 1948. 6. Author, from Henri Lefebvre, Ottawa, who learned it from Maria Olivier Lefebvre, Ottawa, who learned it from Maria Olivier Lefebvre, at Laprairie, and called it chanson a repondre. 7. Collected by E. Z. Massicotte, as sung by V. F. de Repentigny, in 1917, and learned at Saint-Timothee (Beauharnois), No. 1218.
8. Collected by Massicotte from the manuscript songbook of Mizael Hamelin of Saint-Roch-de-Quebec.

R. Matteson 2011- 2018]  

Mills-Baillargeon recording in the 9-LP set of "Canadian Folk Songs, A Centennial Collection" released in 1967. The Note says: "In this old Acadian riddle-song, a seven-year old boy on his way to school is met by a "stranger" (presumably Satan in disguise) who seeks to confound the lad with a series of riddles. But the boy successfully answers all the riddles put to him by the passing stranger, and thus succeeds in escaping the trap."
Side A, number one.

Dr. Marius Barbeau, one of Canada's notable folklorists. According to his research, it is a song that is unique to Canada. It may be an Acadian adaptation of the Old English Ballad 'The False Knight Upon The Road'.

The lyrics and midi are here... http://members.shaw.ca/tunebook/garcon.htm
The midi itself is here... http://members.shaw.ca/tunebook/garcon.mid

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OÙ VAS-TU, MON PETIT GARÇON? Alan Mills and Hélène Baillargeon 1967 version

http://members.shaw.ca/slower/cfs/CFS-1.html

Où vas-tu, mon p'tit garçon?
(Où vas-tu, mon p'tit garçon?)
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
Je m'en vais droit à l'écol'
Apprendr' la parol' de Dieu
Disait ça un enfant de sept ans.

Qu'est-ce qu'est plus haut que les arbr's?
(Qu'est-ce qu'est plus haut que les arbr's?)
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
Le ciel est plus haut que l'arbr',
Le soleil au firmament,
Disait ça un enfant de sept ans.

Qu'est-ce qu'est plus creux que la mer?
(Qu'est-ce qu'est plus creux que la mer?)
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
L'enfer est cent fois plus creux,
L'enfer aux feux éternels,
Disait ça un enfant de sept ans.

Qu'est-c' qui pousse sur nos terr's?
(Qu'est-c' qui pousse sur nos terr's?)
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
Les avoines et les blés d'or,
Les châtaignes et les poiriers,
Disait ça un enfant de sept ans.

Que f'ras-tu quand tu s'ras grand?
Que f'ras-tu quand tu s'ras grand?
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
Je cultiverai les champs
Nourrirai femme et enfant,
Disait ça un enfant de sept ans.


English translation: WHERE ARE YOU GOING MY LITTLE BOY?

"Where are you going, my little boy?"
I'm going, you're going, we're passing.
"I'm going to school
To learn the word of God."
So said the child seven years old.

"What is higher than the trees?"
I'm going, you're going, we're passing.
"The sky is higher than the tree,
The sun in the firmament."
So said the child seven years old.

"What is deeper than the sea?"
"Hell is a hundred times deeper,
Hell with its eternal fires."

"What grows on our lands?
"Oats and golden wheat,
Chestnuts and pears.

"What will you do when you grow up?"
"I will till the fields
To feed my wife and child."

*Fowke speculated that, because it had some similarity to Child 3, it was borrowed from Scots in the same area. The comparison with the words in Motherwell's Minstrelsy is a 'stretch', since the only similarity is mention of heaven and hell in the English language song, which was widespread in the U.S. and Canada. It may be closer to some of the U. S.--Canadian variants, of which many have been collected.

I don't know where the "rare" Nova Scotian variant was collected; Fowke does not mention it.
*Edith Fowke, 1976, Folklore of Canada, p. 71, musical score and lyrics with translation, pp. 72-73.

Raoul Roy, the folk singer who prepared the French Notes in the 1967 Collection, Canadian Folk Songs, expands upon Fowke's comment, perhaps excessively.

In the Canadian Journal for Traditional Music, 1979, Edith Fowke comments on an article about a "French-Canadian ballad "Le garçon empoisonné" which is not known in France and is apparently an Acadian translation of a well-known Child ballad, "Lord Randall." It might be noted that a similar process probably produced another Acadian ballad, "Ou vas-tu, mon petit garçon? which Marius Barbeau published in Alouette (Montréal: Lumen, 1946, pp. 161-163). Again it is a song not known in France and parallels closely another Child ballad, "The False Knight Upon the Road.""
I have not seen the text of this ballad, so how close the 'paralelism' is, I don't know. Both are 20th C. collections; age and how similarity was arrived at is unknown.
"Le garçon empoisonné" has been recorded on the cd Traditional Music of France, Ireland & England, Green Linnet SLP 1011 by John Wright and Catherine Perrier. http://cjtm.icaap.org/content/7/v7art1.html
 
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OÙ VAS-TU, MON PETIT GARÇON?

Barry Taylor
Où vas-tu, mon p'tit garçon?
Où vas-tu, mon p'tit garçon?
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
Je m'en vais droit à l'écol'
Apprendr' la parol' de Dieu
Disait ça un enfant de sept ans.

Qu'est-ce qu'est plus haut que les arbr's?
Qu'est-ce qu'est plus haut que les arbr's?
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
Le ciel est plus haut que l'arbr',
Le soleil au firmament,
Disait ça un enfant de sept ans.

Qu'est-ce qu'est plus creux que la mer?
Qu'est-ce qu'est plus creux que la mer?
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
L'enfer est cent fois plus creux,
L'enfer aux feux éternels,
Disait ça un enfant de sept ans.

Qu'est-c' qui pousse sur nos terr's?
Qu'est-c' qui pousse sur nos terr's?
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
Les avoines et les blés d'or,
Les châtaignes et les poiriers,
Disait ça un enfant de sept ans.

Que f'ras-tu quand tu s'ras grand?
Que f'ras-tu quand tu s'ras grand?
Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons.
Je cultiverai les champs
Nourrirai femme et enfant,
Disait ça un enfant de sept ans.

Subsequent to its appearance in 1946's "Alouette", Barbeau republished "Ou Vas-Tu, Mon Petit Garcon" in a book entitled "En Roulant Ma Boule", along with the following notes:

Destinee a la jeunesse, cette chanson d'ecole est unique. Seule de son espece en son pays, la Cadie, elle est tout bonnement mysterieuse comme la parole de Dieu qu'elle evoque, elevee comme 1'arbre dont elle percoit le profil centre le firmament, ondoyante comme les bles d'or qui chaque annee invitent la moisson, fataliste autant que 1'existence. Elle touche au probleme de la vie et; sans sembler l'effleurer, offre sa solution simpliste : «Je m'en viens, tu t'en vas, nous passons!» Cette solution, propice a l'humble foule, se refugie inevitablement dans la foi; elle chante I'Ave Mans Stella, sur une rive sauvage et tourmentee.
Partout, cette chansonnette symbolise le peuple qui 1'a gardee en son sein, a la face blafarde de la dispersion et du malheur d'antan. En depit de tout, elle conserve un rayon de soleil, de confiance en 1'avenir, de permanence, puisqu'elle recommande de cultiver les champs et de nourrir femme et enfants.
C'est pourquoi tout enfant canadien devrait bien l'accueillir, avec son air joli, sur les levres memes de sa mere, qui prevoit la ronde a 1'ecole. Oil vas-tu, mon petit gargoni comporte une lecon hereditaire, depuis que, il y a des siecles, cette chanson a quitte la mere patrie. Elle enchasse un souvenir delicieux: celui des chataignes et des poiriers, inconnus du terroir de la Cadie qui les nomme sans les posseder.
A qui, de plus, s'occupe de folklore, cette ronde didactique ou moralisante offre des vers de prosodie populaire de 7 pieds, a desinences masculines et cherchant a s'accoupler sans toujours y arriver — ce qui est probablement du a des accrocs dans la seule version retrouvee jusqu'a maintenant. Son refrain explicatif est bipartite : la premiere moitie est interieure et la seconde, finale. Sa melodie est en majeur, ce qui lui conserve un air serein, presque joyeux.
Nous la devons a 1'abbe Arsenault, cure de Mont-Carmel, qui la tenait de sa mere, et a 1'abbe Theodore Gallant, cure de Sturgeon, qui en nota la melodie. Ces deux pretres cadiens m'ont communique, en 1924, une pre-cieuse collection manuscrite de chansons cadiennes comprenant un repertoire d'environ 120 pieces traditionnelles. ]